mardi 30 octobre 2007

Déclic pour un connard

Cliquez, s'il ne se met pas en marche tout seul: cliquez sur "Requiem pour un con". ça nous va comme un gant même si c'est pas une interprétation très pure.

Pauvre con (Je soliloque)

Ainsi vont tous ceux qui lisent sans commenter ce blog à la gloire du connard que je suis. Roi des connards. ça suffit comme ça.

Pour toujours et à jamais: roi des connards. Mais je prie parfois, . Tandis que je glose . . Je déblatère là. Vous terminerez tous cette visite en criant "Ô Gloire, longue vie, au connard qui déblatère!" embourbé dans sa merde monumentale: c'est vrai, s'il ne fait pas attention, il s'y noiera.

Hé toi! Oui, TOI! Surtout, pense pas que ce que je dis me réduit, me tétanise. Au contraire, ça me donne des ailes et la force d'aller plus encore de l'avant et vers le fond dans le truc vie. Pour cogner, cogner à la porte.

Peu importe quand. Peu importe quand elle prendra sa fin. Pas peu importe qui. Pauvre con: réveille-toi, c'est ton heure qui a sonné. Il sera bientôt trop tard.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Roi des connards convaincu, résigné, aveuglé ou...lache?

Ca me fait penser au gars qui se cache derrière son apparente connerie "c'est pas grave, je peux, j'suis con", c'est trop facile.

Se justifier.
Se donner bonne conscience "c'est comme ca que je suis".
Se convaincre "je ne peux rien y changer, c'est moi, je l'ai décidé".
Se rassurer quand on se fond dans la masse "ce n'est pas grave, moi, je sais que je n'y suis pas, je le fais exprès".

Mais je me trompe.

Jean-Marc Gollier a dit…

En disant "Mais je me trompe", je crois que tu atteins la vérité, enfin un bout au moins que tu touches.

Tu ne te trompes pas. Peu importe d'ailleurs.

Mais sache que - même si ce n'est qu'une impression - je ne suis ni résigné, ni aveuglé, ni lâche. Au contraire. La meilleure preuve: j'écris sans répit.

Je ne suis pas non plus fataliste, ni défaitiste. J'ai l'impression que la victoire est à l'horizon, la fleur au fusil.

Mais cette victoire, je ne l'atteindrai qu'à travers un énorme travail de sape, de mise à néant de tout ce qui je ne sais pas quoi encombre. Tout ce qui m'empêche de m'élancer. Vers où? Je ne sais pas vers où. Ce n'est pas une question d'ailleurs. Pas une bonne question.

Quel orgueil! Quelle vanité!
Quelle connerie!
Quel connard!

Ne me crois pas triste, ni rien, juste un peu long et cérémonieux, inutilement cérémonieux.

Retour à la case départ.

Anonyme a dit…

Ca ressemble plus à de l'auto persuasion qu'à de la tristesse.
Mais le mot "ressembler" n'est pas là par hasard, je n'en sais rien, et je n'aurais pas la prétention d'affirmer le contraire d'ailleurs.

"un énorme travail de sape, de mise à néant de tout ce qui je ne sais pas quoi encombre. Tout ce qui m'empêche de m'élancer"
Se saper soi même alors?

Jean-Marc Gollier a dit…

Se saper soi-même, oui. mais pas dans le style maso.
Saper ce qui le mérite, ce qui me fait tenir raide, ce qui me fait mal, ce qui me fait faire mal.

[le bien et le mal, nous y sommes, allons-y, avouons: je peux pas m'en passer, me demander ce qui est bien, ce qui est mal]

Le rire le plus profond, le plus épanoui, pour moi vient du fond d'une tristesse qui est la seule vérité, ou plutôt la seule manière de voir le vrai: il est tristement hors d'atteinte.
Autrement dit, je ne cherche pas la tristesse pour elle-même, je la cherche, c'est vrai, mais pour mieux rire. Rire de moi, rire de toi, rire de tout. Manier l'ironie quoi.