samedi 20 octobre 2007

L'effort de décroître

Si on arrêtait de nous empêcher de serrer à fond la manette de frein,
Si
on arrêtait de nous seriner qu'il faut pousser sur le champignon (atomique) pour avancer encore plus vite.
Si enfin on excitait les hommes (tous) à non plus consommer, mais créer, faire des brelages, des bricolages, des petits textes diffusés gratuits sur le net, des jeux pour la communauté, se déguiser, se grimer.
Tout cela donnera à son auteur le gout du plaisir de vivre.
Créer, être un instant créateur, voilà ce qu'il faut à chaque homme, à chaque femme.
Alors, la soumission, la consommation, l'oppression, la dépression, ne seront plus que des contraintes marginales, épisodiques et remises à leur place à côté du grand essor de chacun en ce qu'il crée et qui n'a pas de prix.

P
as de prix, pas vu pas pris, donc pas de prise par ces instruments du marché qui accapare, qui dévore nos âmes.
Bien sûr, je dois le reconnaitre, cela nous rapproche un peu de l'anarchie, mais je pense que l'homme ne peut pas s'accomplir au mieux de lui-même sans un brin (massif) d'anarchie. Brin massif: Bel oxymore.

L
'anarchie: le sommet de la responsabilité individuelle: créer, agir sans dépendre d'une norme autre que la sienne, sans obéir que par décision de s'obéir à soi-même, au ravissement par exemple.

Hop! J'en ai assez dit, je sombre, noir jaune rouge et blanc.

Aucun commentaire: