dimanche 30 décembre 2007

!Merdre attaquE!

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"Merdre" Ububu!

Père Ububu, nous avons ensemble une bataille à perdre: Tu prendras l'oseille et moi le pactole, toutes les femmes à mes pieds, l'élixir de mouvence .

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Quoi 'mouvence'? qui 'mouvence'?
Tu veux dire 'jouvance'?
L'erreur perdra ta perte.

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samedi 22 décembre 2007

Se fourtre du fils

Mon fils m'a étranglé, enfin je veux dire a étranglé notre liaison internet. En downloadant comme un malade, il a provoqué l'ire de notre serveur qui nous a dit le 15 décembre qu'on n'aurait plus qu'une bande étroite pendant les quinze jours qui restent.
Le parfait connard.
Je suis le parfait connard.
Évidemment, pour lui ce qui compte c'est jouir, consommer, profiter nom de Dyeu.
Le reste y s'en fout.
Moi je vais finir par me foutre de lui tout comme il se fout de tout
Je peux pas dire qu'il se fout de moi, parce que dans le tout dont il se fout, je n'occupe qu'une toute petite place rikiki sans importance.
Voici un échantillon de ce dont il se fout(ait): sa vie, ses résultats, ses chaussettes, ses copains, son équilibre, son callebard, ses valeurs, ses primeurs, ses surgelés, ses cigarettes, ses burettes, ses canettes, son avenir, ses emplettes, ses amulettes.

Je rajoute "(ait)" à "fout" parce que peut-être c'est du passé qu'il ne s'agit plus que de.

Je sais je suis lourd,
Je dirais même plus: c'est lourdingue, l'artillerie. Lourde à se flinguer, enfin je veux dire l'industrieuse lourde à se flinguer: un truc bon pour la croissance, la fleur au fusil.

Peut-être en étant lourd comme ça, je ferai basculer la connerie dans le néant. C'est mon pari.
Paris: ses folies bergères, son moulin rouge, ses bigotes, ses églises, son marais.
Maris: Je suis le mari.

Bon, si on se marrait un peu à la place de jouer aux oppresseurs à la con maritale?
Sortez le Champ. c'est la fête presque trou duc.

vendredi 14 décembre 2007

Cesser de dériver, Hips

Alerté par Thibs, je corrige le tir.
Dégérénéré en blog prise de tête, ce site trux devient est devenu (deviendra) imùbuvalble.
Nouvelle règlezs:
  • ne plus respecter rien de la grammaire mamaire;
  • ne plus penser en écrivant de tourner ma langue 7x77fois, où d'ailleurs la tournerais-je? bdans quelle bouche je veux te dire?
  • ne plus respecter mes congénaires, ni mes dégénères ni mes mamaires;
  • quand je calcule, décalculer à fond pour faire le contraire d'une égalité;
  • ouvrir à fond les vannes de la liberté qui rend paisible, je veux dire cette liberté difficile à trouver qui fait qu'heureux, je n'écrase pourtant personne, au contraire, j'aime tous ceux qui m'aiment, quoi comme c'est difficle, tu comprends? Un petit dessein peut-être? Un frite?
(ça y est, j'ai retrouvé le cap)
(c'est pas dur pour moi au du contraire, c'est la nature qui reprend le pardessus).

mardi 11 décembre 2007

Scène de famille


En 1971, on exprimait plus clairement ce qui aujourd'hui est devenu une évidence:
Les parents sont 9 fois sur 10 à côté de la plaque.
Leurs enfants sont mortellement ennuyés par leur éducation.
Ils préfèrent se tirer une balle dans la tête,
au propre (COMME ICI) ou au figuré (comme dans la plupart des cas)
Un enfant qui s'est tiré une balle dans la tête au figuré vit le restant de ses jours sans tête, c'est tout.
Cela se remarque à peine, généralement.
Chez certains - ce fut mon cas -, le coup de balle (trou de balle) fut salutaire:
ils ressuscitent dans une toute autre vie, la leur enfin.

Harold et maude 1971
envoyé par seidrik

samedi 17 novembre 2007

Tati Jour de fête, le farceur (colorisé)

[Conseil pour visionner sans à-coups: cliquez au centre de l'image pour lancer le téléchargement, puis cliquez sur le petit triangle en bas à gauche de la visionneuse pour faire pause. Laissez le film charger (c'est alors une espèce de thermomètre qui monte dans la barre de défilement). Une fois que le thermomètre est bien avancé, cliquez sur pause pour que poursuivre le visionnement]
N'être rien (que ça (un jour de fête (sans prétention)))


Facteur sequence courte Ste Sevère
envoyé par antheor

jeudi 1 novembre 2007

L'ange rencontre la chair sans attendre

Il faut que je vous explique. D'abord cette femme superbe - une apparition - apparait brusquement dans l'encadrement de la porte, comme un diable sorti de sa boite (remarquez son regard conquérant bien que féminin). Sa chevelure suggère une victoire assurée. Ensuite, nous la voyons de dos qui s'avance d'une démarche mal assurée, les bras pas ballants - qui l'empêchent d'onduler séductrice - , cette robe rouge de laine qui ne lui est pas si seyante de dos en tout cas. Bref on la sent faible malgré cette entrée en force. Puis tout ce dialogue en allemand qui coule comme une longue psalmodie rocailleuse - bien que féminine -, une prière attentive où le respect mutuel frise l'immobile. Nous pénétrons dans l'amour. L'amour. Celui qui, de la contemplation, offre toute ma profondeur au monde, une communion, comme une union. Plus le sentiment d'être de trop, ni de trop peu. Rare moment où suffisant, je jouis du calme. Les acteurs de ce film sont Bruno Ganz (qui jouera Hitler dans Der Untergang) et la défunte Solveig Dommartin (son nom dans le film: Marion). Vous vous souvenez tous que Peter Falk (l'acteur qui joue Columbo) incarne dans ce film son propre personnage (il joue Peter Falk tournant un film à Berlin). Il se révèle être lui-même un ancien ange. Toute la beauté de ce film, c'est que les anges (Bruno Ganz et Peter Falk) ne sont pas déchus. L'un (Bruno Ganz) tombe amoureux de Marion. Il est descendu sur la terre parce que l'amour l'attirait. Là il ressentait le plaisir de la vie. Peu lui importe si elle est marquée par une fin inéluctable, enfin la fin de la chair et des os, enfin apparemment quoi. Toute une autre beauté du film c'est qu'il se déroule à Berlin Ouest (avec une petite incursion de l'ange à Berlin Est), en 1987. Quand on y pense, c'était une époque merveilleuse.

Walter Benjamin

Philosophe égaré, proche du 'grand' Adorno', suicidé à la frontière franco espagnole poursuivi par la gestapo qui voulait sa peau. Walter Benjamin était juif allemand et anti-nazi: poker d'as pour la mort en Allemagne entre 1933 et 1945.
Une énorme brique lui est consacrée chez Klincksiek en 2006(Jean-Michel Palmier, Walter Benjamin - Le chiffonnier, l'ange et le petit bossu).
Les premiers mots sont pour toi, Bernard: "Vaincre le capitalisme par la marche à pieds". Et plus loin, cette glose des mots de Benjamin: "la marche à pieds évoquée par Walter Benjamin ne renvoie pas à une progression inexorable mise au service d'une lutte contre le capitalisme mais son sens revêt plutôt une force implacable, rapportée à la seule prise de conscience du pas de côté ou du pas en retrait susceptible, comme par inadvertance, de le faire trébucher [le capitalisme]".

mardi 30 octobre 2007

A visiter: le site du e-consultant

Allez ici ou là.
C'est le blog d'un consultant en gestion post-moderne, autrement dit un consultant en néo-management, autrement dit un con insultant.
Allez-y hop!

Déclic pour un connard

Cliquez, s'il ne se met pas en marche tout seul: cliquez sur "Requiem pour un con". ça nous va comme un gant même si c'est pas une interprétation très pure.

Pauvre con (Je soliloque)

Ainsi vont tous ceux qui lisent sans commenter ce blog à la gloire du connard que je suis. Roi des connards. ça suffit comme ça.

Pour toujours et à jamais: roi des connards. Mais je prie parfois, . Tandis que je glose . . Je déblatère là. Vous terminerez tous cette visite en criant "Ô Gloire, longue vie, au connard qui déblatère!" embourbé dans sa merde monumentale: c'est vrai, s'il ne fait pas attention, il s'y noiera.

Hé toi! Oui, TOI! Surtout, pense pas que ce que je dis me réduit, me tétanise. Au contraire, ça me donne des ailes et la force d'aller plus encore de l'avant et vers le fond dans le truc vie. Pour cogner, cogner à la porte.

Peu importe quand. Peu importe quand elle prendra sa fin. Pas peu importe qui. Pauvre con: réveille-toi, c'est ton heure qui a sonné. Il sera bientôt trop tard.

lundi 29 octobre 2007

Mourir funèbre

Il y a un bouton dans ce truc.
Dans ce bouton il est écrit "supprimer ce blog".
Ce matin, tentation de ce bouton.

Virgile, ce gros con, disait sur son lit de mort "brûlez tous mes papiers, toutes ces oeuvres à chier pour un monde à chier". Il criait quelque chose comme ça ou pas ça du tout.
Franz Kafka demandait à son ami Max Brod sur son lit de mort à la con (il était truberculeux) : "S'il te plait Max, maintenant brûle tous ces papiers, qu'on en finisse et que personne dans ce monde de connards ne lise ce que j'ai écrit. Fais tout disparaître".

Pour moi, c'est beaucoup plus simple. Je dis sur mon lit de pas mort "ordinateur, laisse-moi appuyer sur ton petit bouton à la con, style "delete all forever".

dimanche 28 octobre 2007

Être à naître (naître nain)

Aimer, c'est se découvrir être à faire.
Quelle affaire!
Est-ce à dire qu'il faut faire l'amour pour aimer?
Quoi!?! Qu'ouïs-je? Qu'acoustiquè-je? Parlez-moi d'amour, oh! oui.
Aimer, c'est faire de l'amour son guide, ce n'est pas que faire l'amour.
Merde alors, quel con ce type!
Faire une histoire d'amour, oui, c'est-à-dire un devenir pas fini à jamais.
Oui, mais alors quand? Je veux d'l'amour tout d'suite!
Aimer, c'est toujours être insatisfait de l'être, même de l'être aimé.
Pas vrai, moi je me satisfais. Je fais, je fais et au bout du compte j'en jouis, ah!!

*
Aimer, c'est découvrir l'autre comme un champ du corps à corps aimable,
champ de blé, champ de baisers, sans retenue, sans clôture: tout ouvert.
C'est ça, baiser, caresser les corps courbes, pétrir pour enfin jouir.
J'en fais mon affaire.
Quelle affaire 'aimer'!

*

samedi 20 octobre 2007

Un nain

Voïr Conain le Bénain bienheureux côte de gigot: clique ici

Rappel pelle les statuts des ANC

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Allez chercher nos statuts,

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que diable!

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cliquez ici

L'effort de décroître

Si on arrêtait de nous empêcher de serrer à fond la manette de frein,
Si
on arrêtait de nous seriner qu'il faut pousser sur le champignon (atomique) pour avancer encore plus vite.
Si enfin on excitait les hommes (tous) à non plus consommer, mais créer, faire des brelages, des bricolages, des petits textes diffusés gratuits sur le net, des jeux pour la communauté, se déguiser, se grimer.
Tout cela donnera à son auteur le gout du plaisir de vivre.
Créer, être un instant créateur, voilà ce qu'il faut à chaque homme, à chaque femme.
Alors, la soumission, la consommation, l'oppression, la dépression, ne seront plus que des contraintes marginales, épisodiques et remises à leur place à côté du grand essor de chacun en ce qu'il crée et qui n'a pas de prix.

P
as de prix, pas vu pas pris, donc pas de prise par ces instruments du marché qui accapare, qui dévore nos âmes.
Bien sûr, je dois le reconnaitre, cela nous rapproche un peu de l'anarchie, mais je pense que l'homme ne peut pas s'accomplir au mieux de lui-même sans un brin (massif) d'anarchie. Brin massif: Bel oxymore.

L
'anarchie: le sommet de la responsabilité individuelle: créer, agir sans dépendre d'une norme autre que la sienne, sans obéir que par décision de s'obéir à soi-même, au ravissement par exemple.

Hop! J'en ai assez dit, je sombre, noir jaune rouge et blanc.

mercredi 17 octobre 2007

Effaré, Effara, Effarera

J'ai créé un nouveau Blog.
Plus encore un tu meurs.
Il n'y a pas de fond?
Non, pas pas, il n'y en pape a pas papa.
C'est une bonne question.
Il n'y a pas de fond chez lui, c'est manifeste.
Misérable hagard, perdu de souffle, sans raté.
Il revient, revient, quand s'arrêtera-t-il?

samedi 13 octobre 2007

Tout le monde est occupé

Tout le monde est occupé.
Personne ne me lit.
Personne dans me lit.
Personne ne mon lit.
Personne dans mon lit.

Tout le monde est occupé.
Je suis maudit.
Je maudis tout.
Monde de connards.

Tout le monde est occupé.
Moi aussi.
J'écris.
J'ai écrit.
Je suis écrit.
J'ai été écrit.

Fin du message.
Votre temps est écoulé,
Passez à autre chose.

jeudi 4 octobre 2007

Mystique du Conain

Le conain a ouvert un blog en plus.
Avec lui, les blogs pullulent.
Lui, il y hulule. , enfin ici, je veux dire: il l'a appelé "Atteindre Dieu".
Allez-y voir, c'est brulant de mystique, à moins que vous soyez touché par la grâce.
Soignez-vous tout de suite après, avec l'amour de celui/celle qui le mieux vous aime!

lundi 1 octobre 2007

L’objet du sujet – le culte du cucu

Faites gaffe : ce type vous inocule des coups tordus qui truc grippent vos réflexes et vos réflexions si bien rodés.

Faites gaffe, si vous le lisez trop ses trucs, vous allez dérailler comme lui, bafouiller incongrus, vous allez saturer d’être vivants dans l'instant.

Faites gagaffe : lui il est trucs tellement gaga quil agatise comme un boisson dent l’ô.

Faites gargaffe : si vous n’êtes pas amphibites, vous vous noierez dans ses propos d’pot de chambre.


dimanche 30 septembre 2007

Tohu Bohu

André Gorz,

Le dernier livre d'André Gorz, Lettre à D., curieusement sous-titré (il a dû être poussé dans le dos par son éditeur - tant pis si je me trompe, je suis le roi des connards -<voir ci-dessous>) Histoire d'un amour (Galilée, 2006).
Il écrit à propos de l'automobile: "la motorisation individuelle ... choix politique exécrable qui dresse les individus les uns contre les autres en prétendant leur offrir le moyen de se soustraire au lot commun" (p. 60).
Gorz fait partie de ces 'oiseaux rares de mauvaise augure' qui disent trop la vérité. Il cite Jacques Ellul et Günter Anders, ses frères.
ParenthèseTu fais partie de ces frères. je lis dans ton Une année d'enfance, au moment où vous atteignez Vezelay, "La voiture est le sommet du gaspillage de l'espace public et un puissant levier d'exclusion sociale" (Tapuscrit, p. 49).
Je me souviens justement avoir monté en famille la butte de Vezelay à pieds sous une lourde canicule. Nous arrivions au sommet, nous sommes entrés dans cette nef fraiche et calme. Quel réconfort! Puis en sortant nous voyons s'approcher une lourde 4X4 aux vitres fumées avec de larges pneus et d'épais ventilateurs. Elle passe devant nous, vrombissante de climatisation, toutes fenêtres fermées et s'en va (il faisait trop chaud pour mettre un pied dehors)! Quel délire, je me suis dit. Nous sommes allés nous attabler à une petite échoppe où nous avons bu un verre à prix d'or avec d'autres quidams, simplement.
Retour à GorzIl donne la plus belle définition de l'amour dans un couple: "en me donnant Toi, [tu] m'as donné Je." (Lettre à D., p. 59) ça veut dire "en te donnant à moi, tu m'as permis de devenir moi-même". Je suis né à moi dans des circonstances proches, assurément.
Ailleurs: "C'est cela: la passion amoureuse est une manière d'entrer en résonance avec l'autre, corps et âme, et avec lui ou elle seule. Nous sommes en deçà et au-delà de la philosophie." (P. 30). J'aime bien cette insistance sur la singularité de l'amour, son exclusivité. Ailleurs encore, il rappelle les mots de sa femme: "Si tu t'unis avec quelqu'un pour la vie, vous mettez vos vies en commun et omettez de faire ce qui divise ou contrarie votre union. La construction de votre couple est votre projet commun, vous n'aurez jamais fini de le confirmer, de l'adapter, de le réorienter en fonction de situations changeantes. Nous serons ce que nous ferons ensemble." (p. 22)

samedi 29 septembre 2007

Abonde, abandonne


La meilleure prise, c'est l'abandon.
J'y suis.
Passionnément.
Tu veux dire quoi?
J'abonde.
Je m'abandonne.

mercredi 26 septembre 2007

Prisonain

Je me sens pas libre.
Le temps file entre mes doigts et rien ne se passe.
Je me sens pas libre.
Le temps passe et je n'achève rien. Je suis prisonnier.
Je me sens pas libre.
Je suis prisonnier de mon ennui.
je me sens libre, là-bas, libre de m'envoler, mais pourquoi seul?

dimanche 23 septembre 2007

Amour sacré de la justice

L’injustice existe depuis que la société existe.

Aucun de nos progrès n’a apporté la justice.

Aucune révolution - c’te blague ! - ne l’a accomplie.

Juste l’une ou l’autre bloodshed au nom de la justice.

Nous nous en plaignons sans reconnaitre que cette injustice, nous en sommes la cause,
chacun à notre manière.

samedi 22 septembre 2007

Les nains de l'automne bercent mon coeur d'une langueur monotone

Les nains vont remplir leurs cruches pour l'hiver.Ils en ont du travail, les braves.Mais ce sont de vaillants garçons.Rien ne les retient, que le bonheur de leurs familles.
Ce bonheur est toujours à faire, lui, sa cruche et ses enfants, seront toujours à l'oeuvre, jusqu'à la fin. Pas seuls, bien sûr, pas seuls.

dimanche 16 septembre 2007

L'histoire m'était contée

Il faudra que vous m'aidiez.
L'histoire de cet enfant kosovar. Son prénom? Mériton, il a neuf ans.
Il était triste, pourquoi encore? Il n'avait jamais osé croire être aimé.
Dix ans passent.
Il est devenu très riche en écrivant son histoire sous les bombes à Pristina. Il a eu beaucoup d'admiratrices qui ont cédé à ses charmes. Il a alors pu dire avoir aimé.
Il a notamment une amourette avec Anne-Marie-Charlotte. Il la quitte rapidement car il ne croyait pas être aimé.
Pourtant, il a deux enfants d'elle, des quarterons.
Quinze ans passent.
Un jour ces deux enfants viennent toquer à sa porte, il est surpris mais les aide à trouver ce qui est devenu leur quête: un nain unique de jardin botanique en pierre précieuse. Il se trouve au Kirghizstan et pour aller le chercher il faut aller en avion.
Il les accompagne à l'aéroport de Bruxelles-Sud et leur paie le billet. Il se dit téléphonons à Anne-Marie-Sophie pour dîner avec elle (il se dit : "je me sens seul"). Il mange avec elle une fricadelle. Il se rend compte qu'il ne l'aime pas. Il préfère croire l'avoir aimé.
Là bas, ses enfants rencontrent le sultan du Douroum qui leur donne des adresses pour trouver le nain. Ils rencontrent également deux ravissantes jeunes filles, les filles du sultan, qui s'appellent Adèle et Frica. Ils tombent amoureux et partent avec elles à la quête du nain précieux.
Mais hélas, ils se font kidnattraper.
Meriton est averti, on lui demande une rançon. Il appelle Anne-Marie-Charlotte et ils partent ensemble en avion chez le sultan.
Là bas, ils visitent la propriété du sultan et se rendent compte que c'est très beau. Seulement, devant une curieuse tenture qui représentait un nain et une cruche (quel assemblage incongruche), Mériton a la puce à l'oreille. Le sultan est médusé. Meriton a tout compris. Il arrache la tenture et derrière: une porte. Il l'ouvre et découvre ses deux enfants, assis autour d'une table en train de boire une limonade avec Adèle et Frica.
Ils s'embrassent, ils s'embrassent. Le sultan est arrêté. Il va en prison. Meriton prend possession du palais du sultan avec Anne-Marie-Charlotte. Il écrit un nouveau livre à succès et le termine par ces mots sublimes: "J'ai osé croire avoir aimé vivre".

lundi 10 septembre 2007

Life is a game

Voici la règle : on prend deux dés, pipés en règle.

On part se promener tous ensemble.

Le chemin est parsemé de stations.

A la première station, le premier tire une séquence de verbes dans la liste Ci-dessous (verbiage). Il faut jeter deux fois le dé.

A partir de ces verbes, imaginer une action, un récit, un comte, un conte, un mécompte, un discours, une division multiple, bref, quelque chose à nous raconter/montrer/faire sentir/faire voir (durée maximale : 3X60secondes) (c’est très cours).

Chaque station, c’est un autre et une autre série de verbes qui est tirée au sort (au hasard des dés). Et c’est la suite du récit, du mécompte, qui nous est contée/ mimée/ jouée/ dansée/ illusionnée/ ventriloquée/ postillonnée/ philosophée/ soliloquée… au choix.

Après la dernière station, oh ! Miracle !

On est retour à la case dé-pipé-de-part et c’est l’heure de l’apéritif.

Et le récit on le met en veilleuse.

Pendant l’apéritif, chacun invente la fin happy end/ ilssemarièrentetheureuntpleindenfants/ ellerentraaucouventetluiaubordeltoutelanuitpours’enremettre …

Le fil conducteur : débrider l’imagination du fond des gouffres de notre confort trop comme ci comme ça.

Liste de verbes : Cliquez ici -> verbiage

Longue vie à l'ANC

Nain Conain du Bénain et Nain Broglio
Consultants
Fermés le lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi
Dimanche c’est jour férié, pas de chance, on va à la messe
au cdH
34 rue du
http://ravissement.blog.lemonde.fr
1040 http://nainzetcruches.blogspot.com

dimanche 9 septembre 2007

Enigmatique singulier

Qui suprend la découverte de l'homme comme une énigme? Mieux encore,
Qui s'étonne que nous soyons entourés d'énigmes (peut-être même remplis d'énigmes, mais je laisse la question ouverte - est-ce là la question?)?
L'homme est une énigme. Masculin ou féminin il intrigue et c'est heureux. La question n'est pas post-moderne. Elle est présente et actuelle.
Qu'est-ce que la post-modernité, sinon ce sentiment d'être allés trop loin, de se situer au-delà des contrées cadastrées et balisées par l'intelligence, égaré (Cornelius Castoriadis, Le monde morcelé, Les carrefours du labyrinthe, III, Seuil, La couleur des idées, 1990, p. 11 à 24: "L'époque du conformisme généralisé").
A moins que la post-modernité soit la reconnaissance paisible de notre énigmatique singularité. Pas une singularité pesante, mais une singularité débordante. Je veux dire une singularité qui sans fin déborde le cadre dans lequel on voudrait la faire entrer, la caser, la ranger. Nous ne sommes pas faits pour être rangés. Point c'est tout.

jeudi 6 septembre 2007

Verbiage

........... Croire croire..........

........... Aimer aimer...........

........ croire être aimé......

........ Aimer être cru.........

....... Aimer être aimé........

........ Croire être cru.......

=~=~=~=~=~=~=~=~=~=

..... croire avoir aimé .......

...... aimer avoir cru .......

...... avoir cru aimer .........

...... avoir aimé croire ........

... aimer avoir cru aimer ....

..... croire avoir aimé ........

=~=~=~=~=~=~=~=~=~=

....... Penser penser .........

......... Penser aimer .........

..... penser être aimé ........

....... aimer penser ...........

=~=~=~=~=~=~=~=~=~=

....... aimer vivre .............

...... aimer avoir vécu ........

......... vivre aimant .........

......... aimant vivre ..........

...... vivre ayant aimé ........

...... avoir vécu aimé ........

=~=~=~=~=~=~=~=~=~=

........ croire vivre .............

..... croire oser vivre .........

..... oser croire vivre ........

.... vivre l'oser croire ......

...... avoir cru vivre ..........

.... croire avoir vécu ........

.... croire être vivant .......

.. avoir osé croire vivre ......

=~=~=~=~=~=~=~=~=~=

.... avoir cru croire vivre ...

..... avoir cru voir croire ....

.......... voir croire ...........

....... avoir vu croire ........

...... vivre étant cru ........

.... croire avoir vu vivre ....

=~=~=~=~=~=~=~=~=~=

..... croire avoir vécu ......

........ finir par vivre............

....... vivre de finir............

.... finir de croire vivre.........

....... finir par croire .........

......... finir d'écrire .............

........ écrire de finir............

....... vivre d'écrire 'fin'.........

........ vivre et écrire ...........

........... écrire 'fin" ............

.............. FIN .................

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lundi 3 septembre 2007

Pour un catastrophisme éclairé

Un ami attirait mon attention hier soir sur le fait que le drame de notre terre, ce n'est pas tant ce temps passager où l'homme est proprement ordurier avec la nature qui lui est confiée, qu'il la transforme en dépotoir, qu'il la détruit actuellement.
Le drame, c'est que la terre ne pourra, me disait-il, pas s'en remettre. Ou pire encore, que si elle peut s'en remettre, ce sera seulement dans 10.000 ans, 20.000 ans.
Qui sait combien est lourde la dette que nous avons constituée par notre comportement de fils prodigues qui dillapident sans le moindre once de sens de notre responsabilité la richesse infinie de cette nature?
Ce titre de Jean-Pierre Dupuy (Pour un catastrophisme éclairé) est intéressant: nous sommes dans une catastrophe dont nous sommes les auteurs, adultes et responsables. Mais ceux qui osent le dire, ceux qui osent le voir sont si rares.
I
l n'est pas question de culpabilisation ni de dolorisme, il est seulement question de clairvoyance et de responsabilité.

jeudi 30 août 2007

Deliverance

Je sais que je suis un nain.
Je tiens dans une main.
D'une chiquenaude, je suis réduit à néant, anéanti, je veux dire.
Un nain.
P
ourtant, je suis diurne et on me cru, je veux dire on m'a cru bon, on m'a mangé cru, cru me manger bon.

mercredi 29 août 2007

Effondrements des preuves et salves d'avenir

Constellation.

Consternation.
Effondrement.
Hallucination.
Dévasté.
Ahurissant.
C'est le fruit d'une négligence incroyable.
C'est humain, trop humain.

Clepsydres.

Digestion.
Régurgitation.
C'est le pélican qui passant par là nourrit son enfant.
Génération.

Espoir.

Tant qu'on y est.
Tant qu'il y aura de l'espoir.

Je résiste.
C'est tellement tragique.
Espace

lundi 27 août 2007

Le Roi des Connards



Un matin, je me réveille.
Je me lève.
Je me rase.
Je me vois dans le miroir.

T
out à coup, je comprends tout (je me coupe, Aïe!).

Je comprends le sens de la vie:
Tout autour de moi, ce ne sont que des connards.
Je cautérise la plaie.
Je souris dans le miroir: je suis beau, oui.
Je mets mon caleçon, mon pantalon, ma chemise, mes chaussettes, ma petite cravate.

Je mets mes chaussures, j'avale une biscotte, une tasse de café.
Je rentre dans ma petite voiture et je vais au bureau.

Le soir, je me couche. C'est la vie.
Je ne suis pas seul mais quand même, je dors.

De nouveau, c'est le matin.
Je me lève.

Je me lave.
Je me rase.
Je me vois dans le miroir.

Tout à coup, je me rends compte qu' hier je me suis trompé.
Le sens de la vie est ailleurs.

Voilà:
Certes, autour de moi, ce sont tous des connards.
Mais moi, je suis le Roi.

Roi des connards.
Je suis le Roi des connards.

Chaque fois que je me dis "Oh! là, tu as fait quelque chose de grand. Personne d'autre n'est capable de ça."
Quand je me dis un truc de ce genre là, je sais que c'est le signal de la déglingue. Mon trône vacille.  Alors je me reprends en main. "Cette chose, ce n'est pas vraiment moi qui l'ai fait. C'était dans l'air du temps et d'ailleurs, c'est un peu de travers. C'est moi qui l'ai fait."

Roi des connards, ça se mérite.

La constance du Roi des connards, ça se contemple.

samedi 25 août 2007

Statuts statuifiés d'Ors et déjà

J'essaie de mettre nos statues sur le site, ils sont beaux.
Ils sont beaux nos statuts: cliquez ici pour tomber sur eux.

Sa Cruche vide, le Nain file au bain


Personne n'exprime rien ici.
J'éructe seul.
Comme tous les vendredi. Drelin-drelin!
Je sonne mais personne ne bouge.

Même les simples sondages restent inoccupés (unanswered). Trop pressés sans doute.
Les nains (et les cruches) sont trop oppressées. Pressés.

Il range calmement son arme.
Il dit: "pas aujourd'hui". Il prend patience. J'admire.
Un jour il dans le tirera tas.
Il se retient. Il s'est retenu. Il se retiendra. C'est ce qui fait de lui un homme. Il vit avec les loups.

vendredi 17 août 2007

Nain dé de Cruches



Nain craint *
* * Cruche bourde
* Caïn daim *
~ |+|~ Bourde gouache

Sein Brin ¨¨ \¨/¨ =
\|/| Uche || buche ||
Bre'f UbU