mercredi 30 juillet 2008

Canaille

Je pense que la connerie est dans le refus des mots.
Je pense que les vrais connards sont ceux qui prétendent qu'il ne sert à rien de parler.
Je demande qu'on oblige tout le monde à se soigner, à exprimer sans merci tout ce qui fait mal à l'esprit
pour vivre enfin libre de penser, l'esprit sain.
Je sais ce n'est pas facile, je sais c'est fatiguant de faire le ménage sans arrêt dans son esprit pour éviter qu'il se grippe.
Mais nom de Dieu, si tu te soignes pas, un jour ton cerveau ce qu'il y a dedans ça devient de la sauce blanche, prête à l'emploi comme disait un magistral dirigeant de TF1:
"des cerveaux disponibles"
(pour la pub, pour le conditionnement, pour la chair à canon, pour la chair à haïr, pour la chair des gouvernants imbus)

Capito?
Capito?
Capito?

Il faut lutter contre la canaille, camarade
Il faut s'aimer les uns les autres,
sans arrêt, sans rien consommer,
qu'en voyant comme tout est beau
sans produits, sans progrès, sans croissance,
sans excroissance dans tous les sens.

Se révolter n'est pas un but, c'est un moyen d'arrêter de se faire sans cesse ruiner, par exemple.

samedi 12 juillet 2008

Bertrand génie


***


Tendrement, tu vois ici que tout est emporté.

Emporte-toi toi s'il te plait.

Fais du monde une féérie où tous les coups mènent à plus de vie.
Plus de vie, oui, pas 'plus de mort',

C'est toi qui choisis: choisis la vie, pleine, épanouie!

***

Emporte la vie et balance la mort,



//_// Clame//_// Clame//_// Clame//_// Clame //_//

tout ce qui fait la vie
Casse
tout ce qui permet la mort si présente autour de nous.

Il n'y a pas de destin. Il y a toi qui décides ce que tu es, qui décides ce que tu fais.

Oui, c'est ça, la vie t'indique que c'est toi qui décides ce que tu vis,

car la vie est en toi, elle n'est nulle part ailleurs.


Réjouis-toi et prends-la là, à bras le corps, cette vie, de tendresse immense! qui n'attends que toi

flot de sang, flot de larmes, flot de sentiments, flot d'embrassements

***






*

vendredi 11 juillet 2008

Découdre

Je sais que tout est décousu
ici chez moi,
nulle part tailleurs, d'ailleurs.
*
Je l'ai compris avec ce petit vidéo scandinave que j'ai insérée ici il y a si ici longtemps.

Ce que j'écris ici n'a ni queue ni tête. C'est vivant, du coup c'est décousu.
Car enfin oui, je veux à chaque instant pouvoir en découdre avec la vie.
*
Seuls ceux qui ne vivent pas (et ils sont légions) ne peuvent pas comprendre l'importance d'en découdre, et donc de vivre complètement décousu, avec un fil qui n'est qu'au secret de mon âme,
fil bariolé,
sans foin ni loin, sans foi ni loi
autre que celle du je t'aime.
*

mercredi 9 juillet 2008

Le crash à toutes vitesses


Observez cette courbe ascendante:

Le plus fantasque, ce n'est pas les prix qui se sont multipliés par sept entre 1987 et 2007 (2000 à 14000),
Le plus fantasque, ce sont les volumes (le graphique inférieur).
Ils étaient insignifiants en 1987;
Ils sont frénétiques depuis 2000.

Pluie d'automne en juillet

Cycliste au quotidien, je me suis farci un beau jour de pluie.
Peu importe, la pluie n'arrête aucun de mes élans.
Ces jours-ci me donne cette assurance que tous ces cons en voiture décidément ils ne savent pas ce qu'ils manquent: la saveur d'un temps de pluie, les os même qui se mouillent, entrant chez un amis, le sentiment de cette atmosphère sèche et de cette chaleur.
Tout cela, ça n'a pas de prix, c'est délicieux, c'est vivant.
Changer de vitesse, appuyer sur le champignon, c'est mortel.

mercredi 2 juillet 2008

Sors!

La réalité n'est vraie que dans l'imaginaire.
Il n'y a pas de vérité sans imagination.
Imagine! Sors de tes leçons bien apprises! Vois que tout est rose ou tout est noir selon que tu le vois noir ou rose.
Rien ne nous est imposé que ce à quoi nous acceptons de nous soumettre.