mercredi 28 septembre 2011

Bernard L'Hermitage

De plus en plus, je vois mes proches ou mes éloignés se comporter comme des bernard l'hermite.
Ils sont seuls, ils occupent une coquille laissée vide par un déçu et ils se défendent de leur entourage par la dureté de la coque qu'ils ont acquise on ne sait comment au juste, le flou est la reine de ce coeur.
Le bernard l'hermite est sans famille, sans tradition, il est voleur, il se recroqueville dès que l'adversité apparaît, il use de ses faibles pinces pour se défendre contre tout et rien, il ne connait pas l'amour, il lui tourne le dos, en survie.

vendredi 9 septembre 2011

Quand l'arrêt?

Notre société fonctionne actuellement au cran d'arrêt. C'est vers une mort d'un naufrage qu'elle se dirige.
Tous les banquiers ont des bonus incompressibles et qui ne peuvent que gonfler, sous peine de les voir s'outrer du non respect de leurs droits à une rémunération décente.

Bank of America licencie 40.000 employé, il y a quelques mois HSBC annonçait 30.000 pertes d'emplois. C'est dans les basses qu'on dégage, pas dans les hautes sphères. Et pourtant, c'est tout là haut que c'est le plus lourd et le plus gangrené par cette stratégie du cran d'arrêt (toujours plus, jamais moins).

Il n'y a pas que les banques.
Tous, nous jouissons d'une abondance dont nous ne sommes pas du tout prêts à faire le deuil.
Tous, nous considérons que le progrès de notre bien-être ne peut se transformer en renoncements multiples. Le renoncement ne serait jamais oh! grand jamais, un progrès.
C'est ainsi que nous poursuivons notre route de plus en plus à tombeau ouvert, sans avoir découvert le beau chemin de la vie qui sans tombeau verdit et ne demande qu'à sentir notre ardeur et nos pas.
Seule la frugalité, la tempérence, la magnanimité, l'humilité, l'attention aux autres, nous sauvera de ce naufrage qui s'accomplit actuellement