vendredi 29 février 2008

Démission

J'ai démissionné sans appel de l'association des nains et des cruches.
Si quelqu'un à part moi veut reprendre les droits
d'administrateur de ce blog, qu'il me le dise

Si vous voulez en savoir plus, regardez bien ce tableau, il vous dit qui je suis:

[Job-Marc se fait engueuler par sa femme tellement il est con]

J'ajoutais dans ma lettre de démission que j'ai postée le matin - le cachet de la poste faisant les foies -

"Je crée l’association des exclus : l’entrée est libre mais a un prix : à peine entré, on est exclu. En sorte que l'association ne compte aucun associé, que des exclus. Il y en a des légions, des cohortes entières, complètement dépareillées. Dans cette association personne ne reconnait personne - l'aime peut-être, mais c'est pas du tout légal ça. Cette association n’existe pas. Ses statuts ont été refusés au greffe - j'en garde des stigmates greffés au cul des coups de pieds du commis greffier timbré en chef de service ce jour-là.

Le président de cette association est exclu, ses membres sont exclusivement des exclus.

Cette association est un sommet du très sélect,

C’est exclusif mon chou.

Bon vent à vous tous, bande de cloches"

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mercredi 27 février 2008

The Compact

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Aux Etats-unis, la révolution est peut-être en marche.
Après le concept "buy nothing day" est venu le concept "buy nothing futile".
Pour se renforcer, ils se sont rassemblés en associations, sous le nom "The Compact" et ont un réseau sur la toile.
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Y a rien à faire, notre esprit a été capturé par une passion de l'achat qui nous a tous rendus malades. Il faudra plusieurs générations pour s'en sortir, enfin sauf accident qui réduirait le temps d'attente.
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Ailleurs, on prépare déjà un monde nouveau, où la consommation de toutes sortes sont réduites au minimum. Où la production est à la porte, où tout est plus simple, plus rudimentaire, plus facile. C'est les "villes de transition" (aussi http://www.transitiontown.org).
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Un psychologue étasunien Tim Kasser expose qu'alors que le niveau global de satisfaction est inchangé depuis 40 ans, le niveau de revenu (le trop fameux "pouvoir d'achat") n'a cessé de croitre. Pourquoi gagner plus si ce n'est pas pour être plus heureux se demande le Courrier International dans un numéro du 9 janvier 2008. Un article de Madeleine Bunting au Guardian expose la théorie intéressante de Kasser. Cet article, traduit par le Courrier International, est publié ici sur la toile.
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samedi 23 février 2008

Résistez! Les temps n'ont pas changé!

Raoul Servais est un artiste belge exceptionnel parce que tout entier engagé dans son oeuvre.
Son oeuvre qui dénonce la connerie d'une machine qui ne connait plus que le mot rendement, soumission, ordre du connard.

Raoul Servais - Chromophobia (1966)
envoyé par val_one

jeudi 21 février 2008

Jouer jeudi oups! oh m

Qui quoi quoi ?
Pourquoi j’étais seul jeudi soir, le 21 Drelin dring ?

QUOI QUOI ? Tu veux ma foto ?

Rue d’Aerschot, une bell pûte me dit t’as du blé p’tite bitte ?
J’lui réponds j’attends des amimis.
T’es un pédé ou quoi qu’elle me dit
Non j’lui réponds : j’attends mes amimimis.
Elle comprenait pas bien, elle était toute fraiche débarquée d’Ankarakara ou de Djiboutibouti (si fraiuche que j'avais envie de toucher sa douceur).

Très fraiche ça se voyait : encore douce au regard (et au touchoutouché).

It is but twenty Euros !
Come ! Come with me !
It is upstair, and there is a badroom.
There are handkerchiefs (kleenex)
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Your friends will understand.
They should come also, I am not expensive.
I practice group prices.
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Je suis rentré très vite très vite. A la maison on m’attendait. Pas.
J’avais rien à racontéter.
Au lit j’ai rien fait, pas puissant.

Bénain le Coronain
2Bi or not 2Bi

PS : le 28 je suis pris. Le 29 arrange tout le monmonde, ouf ! Où ? où ? ouh ouh !

Brezouing ! Paf boum ! Youploaf’tchip!
Hé le con: il a tout pété!
l!

mercredi 6 février 2008

Rompre les digues des raisons

Dingue. Devenir dingue enfin.
Rompre sérieusement le sérieux, en petits morceaux.

Il faut prendre les mots. Les prendre et les renverser, les vider de leur sang, de leur sens.
Il faut mettre les mots sans dessus dessous.
Tu me prends aux mots?
Il faut se pendre aux mots.
Trouver la porte du tohu, trouver l'ouverture du bohu.
Cahin caha.
Que des crachats.
Il n'y a pas de plats. Pas de place
Des postillons. Tout qui vole, enfin quoi en l'air.

(toute ma vie j'ai rêvé d'air,
al l e r plus h a u t hein!)
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Libérer!
Voir!
Voir pleurer
Même pas peur
Voir et pleurer
Pleuvoir
Vouloir
*
Ce soir
Noir
en forme de poire
*
Donnez-moi à boire
*

mardi 5 février 2008

Gale

Je suis vraiment pas fréquentable.
Il faut pas m'en vouloir: j'ai la gale.
M'embrasse pas. ça passera qu'ils disent. C'est pas la lèpre.
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Un peu de patience.
J'aimerais bien te toucher, te caresser.
Mais enfin, pour le moment non.
Laisse-moi tranquille!
Ne me touche pas!
Je peux pas.
J'ai la gale.

samedi 2 février 2008

Nain sans fond

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Vendredi c'était hier vendredi.
Jour des vieux ('veneris diem', tout est bon pour mon moulin à cons) cons.

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J
e suis allé en clinique parce que peut-être j'avais un ulcère d'estomac.
"Avec tous vos emmerds, ça m'étonnerait pas!" dit mon médecin en se tapant sur la cuisse.

E
ndoscopie: un long tuyau noir avec projecteur incorporé et tout, par la gorge à peine endormie, plongé jusqu'au fond de l'estomac vide pour la circonstance - et même jusqu'au début du gros intestin, gloups! - , avec la caméra et une pompe à gonfler l'estomac pour prendre un peu de recul.

Mais j'ai rien d'un ulcère, m'a dit le sondeur de la bouche. Il ajoute "Vous avez une gueule d'ulcéré, c'est vrai quand même!" et lui aussi, il se frappe les cuisses.

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En 2005, on m'avait fait une colonoscopie. C'est chiant. Un long tuyau noir par l'arrière pour sonder les colons. Là on m'avait complètement anesthésié.

Mais je n'avais rien là non plus, m'a dit le sondeur de l'arrière.

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Alors quoi, c'est quoi qui cloche dans le fond de mon intérieur? Qui me le dira?? Qui??? Qui????

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vendredi 1 février 2008

Nay Phone Latt

Nay Phone Latt, blogueur birman, emprisonné.
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Ne laissez pas l'enfermement nous gagner.
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L'usage de la liberté fait de nous des hommes.

Un consommé de liberté, c'est une "chose" infecte.
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Vive la décroissance!