« Partout où le "nous" serait une communauté fusionnelle où la responsabilité se noie, je vois un danger… Mais en revanche, … j’appellerais un "nous" acceptable un "nous" fait d’interruptions … Dire "nous!" c’est un geste fou… Il n’y a pas de tranquille assurance dans le "nous"… » dit DERRIDA
mardi 30 octobre 2007
A visiter: le site du e-consultant
C'est le blog d'un consultant en gestion post-moderne, autrement dit un consultant en néo-management, autrement dit un con insultant.
Allez-y hop!
Déclic pour un connard
Pauvre con (Je soliloque)
Ainsi vont tous ceux qui lisent sans commenter ce blog à la gloire du connard que je suis. Roi des connards. ça suffit comme ça.
Pour toujours et à jamais: roi des connards. Mais je prie parfois, là. Tandis que je glose là. . Je déblatère là. Vous terminerez tous cette visite en criant "Ô Gloire, longue vie, au connard qui déblatère!" embourbé dans sa merde monumentale: c'est vrai, s'il ne fait pas attention, il s'y noiera.
Hé toi! Oui, TOI! Surtout, pense pas que ce que je dis me réduit, me tétanise. Au contraire, ça me donne des ailes et la force d'aller plus encore de l'avant et vers le fond dans le truc vie. Pour cogner, cogner à la porte.
Peu importe quand. Peu importe quand elle prendra sa fin. Pas peu importe qui. Pauvre con: réveille-toi, c'est ton heure qui a sonné. Il sera bientôt trop tard.
lundi 29 octobre 2007
Mourir funèbre
Dans ce bouton il est écrit "supprimer ce blog".
Ce matin, tentation de ce bouton.
Virgile, ce gros con, disait sur son lit de mort "brûlez tous mes papiers, toutes ces oeuvres à chier pour un monde à chier". Il criait quelque chose comme ça ou pas ça du tout.
Franz Kafka demandait à son ami Max Brod sur son lit de mort à la con (il était truberculeux) : "S'il te plait Max, maintenant brûle tous ces papiers, qu'on en finisse et que personne dans ce monde de connards ne lise ce que j'ai écrit. Fais tout disparaître".
Pour moi, c'est beaucoup plus simple. Je dis sur mon lit de pas mort "ordinateur, laisse-moi appuyer sur ton petit bouton à la con, style "delete all forever".
dimanche 28 octobre 2007
Être à naître (naître nain)
Quelle affaire!
Est-ce à dire qu'il faut faire l'amour pour aimer?
Quoi!?! Qu'ouïs-je? Qu'acoustiquè-je? Parlez-moi d'amour, oh! oui.
Aimer, c'est faire de l'amour son guide, ce n'est pas que faire l'amour.
Merde alors, quel con ce type!
Faire une histoire d'amour, oui, c'est-à-dire un devenir pas fini à jamais.
Oui, mais alors quand? Je veux d'l'amour tout d'suite!
Aimer, c'est toujours être insatisfait de l'être, même de l'être aimé.
Pas vrai, moi je me satisfais. Je fais, je fais et au bout du compte j'en jouis, ah!!
*
Aimer, c'est découvrir l'autre comme un champ du corps à corps aimable,
champ de blé, champ de baisers, sans retenue, sans clôture: tout ouvert.
C'est ça, baiser, caresser les corps courbes, pétrir pour enfin jouir.
J'en fais mon affaire.
Quelle affaire 'aimer'!
*
samedi 20 octobre 2007
Rappel pelle les statuts des ANC
©copyright©copyright©copyright©copyright©copyright©copyright©copyright
Allez chercher nos statuts,
©copyright©copyright©copyright©copyright©copyright©copyright©copyrightque diable!
©copyright©copyright©copyright©copyright©copyright©copyright©copyrightcliquez ici
L'effort de décroître
Si on arrêtait de nous seriner qu'il faut pousser sur le champignon (atomique) pour avancer encore plus vite.
Si enfin on excitait les hommes (tous) à non plus consommer, mais créer, faire des brelages, des bricolages, des petits textes diffusés gratuits sur le net, des jeux pour la communauté, se déguiser, se grimer.
Tout cela donnera à son auteur le gout du plaisir de vivre.
Créer, être un instant créateur, voilà ce qu'il faut à chaque homme, à chaque femme.
Alors, la soumission, la consommation, l'oppression, la dépression, ne seront plus que des contraintes marginales, épisodiques et remises à leur place à côté du grand essor de chacun en ce qu'il crée et qui n'a pas de prix.
Pas de prix, pas vu pas pris, donc pas de prise par ces instruments du marché qui accapare, qui dévore nos âmes.
Bien sûr, je dois le reconnaitre, cela nous rapproche un peu de l'anarchie, mais je pense que l'homme ne peut pas s'accomplir au mieux de lui-même sans un brin (massif) d'anarchie. Brin massif: Bel oxymore.
L'anarchie: le sommet de la responsabilité individuelle: créer, agir sans dépendre d'une norme autre que la sienne, sans obéir que par décision de s'obéir à soi-même, au ravissement par exemple.
Hop! J'en ai assez dit, je sombre, noir jaune rouge et blanc.
mercredi 17 octobre 2007
Effaré, Effara, Effarera
Plus encore un tu meurs.
Il n'y a pas de fond?
Non, pas pas, il n'y en pape a pas papa.
C'est une bonne question.
Il n'y a pas de fond chez lui, c'est manifeste.
Misérable hagard, perdu de souffle, sans raté.
Il revient, revient, quand s'arrêtera-t-il?
samedi 13 octobre 2007
Tout le monde est occupé
Personne ne me lit.
Personne dans me lit.
Personne ne mon lit.
Personne dans mon lit.
Tout le monde est occupé.
Je suis maudit.
Je maudis tout.
Monde de connards.
Tout le monde est occupé.
Moi aussi.
J'écris.
J'ai écrit.
Je suis écrit.
J'ai été écrit.
Fin du message.
Votre temps est écoulé,
Passez à autre chose.
jeudi 4 octobre 2007
Mystique du Conain
Avec lui, les blogs pullulent.
Lui, il y hulule. Là, enfin ici, je veux dire: il l'a appelé "Atteindre Dieu".
Allez-y voir, c'est brulant de mystique, à moins que vous soyez touché par la grâce.
Soignez-vous tout de suite après, avec l'amour de celui/celle qui le mieux vous aime!
lundi 1 octobre 2007
L’objet du sujet – le culte du cucu
Faites gaffe : ce type vous inocule des coups tordus qui truc grippent vos réflexes et vos réflexions si bien rodés.
Faites gaffe, si vous le lisez trop ses trucs, vous allez dérailler comme lui, bafouiller incongrus, vous allez saturer d’être vivants dans l'instant.
Faites gagaffe : lui il est trucs tellement gaga qu’il agatise comme un boisson dent l’ô.
Faites gargaffe : si vous n’êtes pas amphibites, vous vous noierez dans ses propos d’pot de chambre.