dimanche 16 septembre 2007

L'histoire m'était contée

Il faudra que vous m'aidiez.
L'histoire de cet enfant kosovar. Son prénom? Mériton, il a neuf ans.
Il était triste, pourquoi encore? Il n'avait jamais osé croire être aimé.
Dix ans passent.
Il est devenu très riche en écrivant son histoire sous les bombes à Pristina. Il a eu beaucoup d'admiratrices qui ont cédé à ses charmes. Il a alors pu dire avoir aimé.
Il a notamment une amourette avec Anne-Marie-Charlotte. Il la quitte rapidement car il ne croyait pas être aimé.
Pourtant, il a deux enfants d'elle, des quarterons.
Quinze ans passent.
Un jour ces deux enfants viennent toquer à sa porte, il est surpris mais les aide à trouver ce qui est devenu leur quête: un nain unique de jardin botanique en pierre précieuse. Il se trouve au Kirghizstan et pour aller le chercher il faut aller en avion.
Il les accompagne à l'aéroport de Bruxelles-Sud et leur paie le billet. Il se dit téléphonons à Anne-Marie-Sophie pour dîner avec elle (il se dit : "je me sens seul"). Il mange avec elle une fricadelle. Il se rend compte qu'il ne l'aime pas. Il préfère croire l'avoir aimé.
Là bas, ses enfants rencontrent le sultan du Douroum qui leur donne des adresses pour trouver le nain. Ils rencontrent également deux ravissantes jeunes filles, les filles du sultan, qui s'appellent Adèle et Frica. Ils tombent amoureux et partent avec elles à la quête du nain précieux.
Mais hélas, ils se font kidnattraper.
Meriton est averti, on lui demande une rançon. Il appelle Anne-Marie-Charlotte et ils partent ensemble en avion chez le sultan.
Là bas, ils visitent la propriété du sultan et se rendent compte que c'est très beau. Seulement, devant une curieuse tenture qui représentait un nain et une cruche (quel assemblage incongruche), Mériton a la puce à l'oreille. Le sultan est médusé. Meriton a tout compris. Il arrache la tenture et derrière: une porte. Il l'ouvre et découvre ses deux enfants, assis autour d'une table en train de boire une limonade avec Adèle et Frica.
Ils s'embrassent, ils s'embrassent. Le sultan est arrêté. Il va en prison. Meriton prend possession du palais du sultan avec Anne-Marie-Charlotte. Il écrit un nouveau livre à succès et le termine par ces mots sublimes: "J'ai osé croire avoir aimé vivre".

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