samedi 22 septembre 2007

Les nains de l'automne bercent mon coeur d'une langueur monotone

Les nains vont remplir leurs cruches pour l'hiver.Ils en ont du travail, les braves.Mais ce sont de vaillants garçons.Rien ne les retient, que le bonheur de leurs familles.
Ce bonheur est toujours à faire, lui, sa cruche et ses enfants, seront toujours à l'oeuvre, jusqu'à la fin. Pas seuls, bien sûr, pas seuls.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Jean-Marc,

ce sont mes premiers pas à l’école du délire, alors je commence sagement par quelque chose de saison.

Un sexagénaire lit dans des pétales de rose
L’avenir parfumé de mille et une choses.
Son vieux chat sommeille en bienheureux,
Bercé par le ronronnement du feu.
Des rougeurs cruelles dansent dans les braises du soir
Comme les yeux jaunes du loup dans le noir.
Le train des rêves obscurs tressaille puis ulule
Quand la chouette s’élance et étend ses clavicules.
La lune brille comme le soleil du matin
Les espérances de l’été commencent demain.

Bernard Delloye

Jean-Marc Gollier a dit…

Super Bernard, beau début!