jeudi 7 avril 2011

Tragi-financiardise

Les banques irlandaises ne supportent pas les stress-test. Conséquence: en silence, sans aucune règle de marché ni aucun remous chez les plus acerbes politiques, 24 milliards d'euros seront mis sur un plateau d'argent pour qu'elles survivent. Les irlandais proclament que leur taux d'impôts sur les sociétés (fort bas) restera inchangé, car il est la source vive de leur miracle économique hors normes (c'est la compétition fiscale qui brade le bien public).

Le Portugal est au bord du gouffre: les agences de notation dictent leur jugement et le crédit du Portugal s'effondre, pas seulement à cause de ces agences, certes, mais enfin, "Ô saisons, Ô chateaux, Quelle âme est sans défaut".

Le Portugal - contrairement aux banques irlandaises - doit se soumettre aux fourches caudines du marché, à la loi d'errain de la concurrence, aux loups loups pour l'homme.

Nous ne sommes pas près de sortir de l'enfer.

Qu'est-ce que l'enfer?

C'est l'absence de toute sympathie entre nous.

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