samedi 22 décembre 2007

Se fourtre du fils

Mon fils m'a étranglé, enfin je veux dire a étranglé notre liaison internet. En downloadant comme un malade, il a provoqué l'ire de notre serveur qui nous a dit le 15 décembre qu'on n'aurait plus qu'une bande étroite pendant les quinze jours qui restent.
Le parfait connard.
Je suis le parfait connard.
Évidemment, pour lui ce qui compte c'est jouir, consommer, profiter nom de Dyeu.
Le reste y s'en fout.
Moi je vais finir par me foutre de lui tout comme il se fout de tout
Je peux pas dire qu'il se fout de moi, parce que dans le tout dont il se fout, je n'occupe qu'une toute petite place rikiki sans importance.
Voici un échantillon de ce dont il se fout(ait): sa vie, ses résultats, ses chaussettes, ses copains, son équilibre, son callebard, ses valeurs, ses primeurs, ses surgelés, ses cigarettes, ses burettes, ses canettes, son avenir, ses emplettes, ses amulettes.

Je rajoute "(ait)" à "fout" parce que peut-être c'est du passé qu'il ne s'agit plus que de.

Je sais je suis lourd,
Je dirais même plus: c'est lourdingue, l'artillerie. Lourde à se flinguer, enfin je veux dire l'industrieuse lourde à se flinguer: un truc bon pour la croissance, la fleur au fusil.

Peut-être en étant lourd comme ça, je ferai basculer la connerie dans le néant. C'est mon pari.
Paris: ses folies bergères, son moulin rouge, ses bigotes, ses églises, son marais.
Maris: Je suis le mari.

Bon, si on se marrait un peu à la place de jouer aux oppresseurs à la con maritale?
Sortez le Champ. c'est la fête presque trou duc.

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