Si je veux du sacré - et moi j'en veux, je ne veux pas m'en passer - je dois accepter une violence, celle de la reconnaissance d'un 'tout autre' que moi.
Si je rejette toute idée de religion, je n'écarte pas pour autant la violence, au contraire, la violence devient mienne et je n'ai pas le secours de l'image du 'tout autre'.
René Girard est un révélateur magistral de l'erreur du rejet du sacré.
« Partout où le "nous" serait une communauté fusionnelle où la responsabilité se noie, je vois un danger… Mais en revanche, … j’appellerais un "nous" acceptable un "nous" fait d’interruptions … Dire "nous!" c’est un geste fou… Il n’y a pas de tranquille assurance dans le "nous"… » dit DERRIDA
vendredi 24 octobre 2008
jeudi 16 octobre 2008
dimanche 12 octobre 2008
Jouer avec ses quatre mains
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